Santé Publique France alerte sur le phénomène à partir des données de surveillance d’hôpitaux et de SOS Médecins.
La dégradation de la santé mentale serait particulièrement marquée chez les jeunes de 18 à 24 ans. Cette tranche d’âge apparaît comme démunie :
- ne sachant pas comment se confier sur ce mal-être
- ignorant l’existence de traitements possibles
Santé Publique France rappelle
- que les solutions existent, à commencer par le soutien de l’entourage et la psychotérapie.
- et les comportements vertueux pour une bonne santé mentale (une vie sociale, des temps consacrés aux loisirs, une bonne hygiène de vie (sommeil, alimentation, activité physique…)
Enfin, l’enquête révèle que des freins sociétaux doivent être levés et que c’est l’affaire de tous :
- communiquer sur l’importance de la santé mentale pour la santé globale, en particulier en direction des jeunes, des inactifs et des personnes présentant un trouble anxieux ou dépressif ;
- sensibiliser sur les activités et les comportements bénéfiques à la santé mentale tels que la réduction de la consommation d’alcool et de tabac, la pratique de la relaxation ou de la méditation et l’engagement pour les autres ;
- déstigmatiser le fait de parler de sa santé mentale à son entourage ou à des professionnels de santé ;
- ommuniquer sur les différents recours et leur efficacité (psychothérapie, médicaments, hospitalisation…) ;
- informer sur les pratiques des différents professionnels de santé mentale et favoriser le recours à ces professionnels.